Les fantassins légers : Peltastes, akontistes, archers, frondeurs

Les fantassins légers se répartissent en plusieurs classes. Ce sont des citoyens nettement moins riches que les hoplites, ce qui explique que seul un équipement relativement peu cher leur soit accessible. Par conséquent, ils souffrent aussi régulièrement de la fermeture du corps politique sur la seule catégorie des citoyens capables de s'équiper en hoplites, car le fantassin lourd reste l'idéal-type du citoyen grec.

Le peltaste et l'akontiste.


Le peltaste doit son nom à son bouclier en forme de demi-lune (peltè). C'est une importation d'un fantassin léger mais redoutable qu'on rencontrés les Grecs au cours de la colonisation archaïque : le Thrace. Originaire de la région du même nom, au nord de la mer Egée, il a durablement impressionné les Grecs qui eurent bien souvent le dessous. Armé de plusieurs javelots, d'un bouclier en osier et souvent d'une épée, c'est un guerrier versatile dont la tactique est celle du harcèlement. Il est souvent représenté avec un bonnet de feutre et un grande couverture aux motifs bariolés.


L'akontiste est une version plus légère du peltaste. Il n'emporte avec lui que des javelots. C'est un soldat que l'on rencontre surtout à la période archaïque, car les Grecs du Vème et VIème s. utilisent indistinctement les mots de peltastes et d'akontistes pour parler du même soldat. En effet il semble que les Thraces aient d'abord été employés comme mercenaires puis leurs méthodes et équipements furent copiés et équipèrent sans doute de plus les akontistes grecs. Au IVème s. les corps de peltastes deviennent une infanterie à part entière, utilisée avec efficacité par Iphicrate dans les années 390.

Le frondeur ou sphendonêtès

La Grèce est faite de montagnes, trouver des pierres pour s'entraîner à la fronde va donc de soi. Les frondeurs utilisent une arme qui est autant une arme de chasse que de guerre, et ils sont souvent les plus pauvres combattants de la cité. Ils n'achètent pas d'armes mais utilise un instrument du quotidien pour faire la guerre, et dans le pire des cas, trouvent leurs munitions sur le terrain. Les Grecs ne sont pas seuls combattants de la Méditerranée à utiliser des frondes, loin s'en faut, c'est un trait répandu à travers tout le bassin. Cependant, viser avec efficacité est délicat, et les frondeurs les plus renommés pour leur précision et la longue portée sont les frondeurs de Rhodes. Xénophon décrit l'action de ceux-ci à de nombreuses reprises et précise qu'ils tirent plus loin que les archers perses.
Les frondeurs peuvent être équipés dès le Vème s. de balles en plomb, plus lourdes et souvent marquées du nom du magistrat qui les a fait fondre (on connaît bien celles utilisées par Philippe à Olynthe pour cette raison). Elles sont aussi fréquemment ornées de messages ironiques à l'intention de la cible.
Les frondeurs ont pour principal rôle tactique de harasser les combattants adverses, lourds ou légers, avec un nuage de pierres ou de frondes. Ils sont toutefois vulnérable face aux archers ou aux autres frondeurs, compte tenu du fait qu'ils n'ont aucune protection corporelle.

L'archer ou toxotès

L'archer, un guerrier relativement rare en Grèce antique, est équipé d'un arc (tiens tiens) et parfois de pièces d'armures : corselet de cuir voire de lin, calotte de feutre ou de cuir. Son arc est souvent un modèle droit recourbé seulement aux extrémités, et bandé à l'envers. Il peut tirer jusqu'à 200m avec efficacité. L'arc est évidemment beaucoup plus cher que les javelots ou les frondes. Compte tenu aussi du fait que les flèches de l'époque pénétraient mal les armures et les boucliers, ces deux raisons expliquent que l'archer était peu courant dans les armées grecques. On en trouve cependant assez fréquemment sur les trières, et plusieurs archers son explicitement mentionnés sur la stèle obituaire du musée du Louvre, relative à l'expédition athénienne d'Egypte en 454.
Les Grecs, là encore, ont eu recours à des mercenaires ou des esclaves spécialisés dans cette forme de combat : les scythes. Peuple de cavaliers nomades habitant les steppes de l'Ukraine et de la Crimée actuelle (et jusqu'en Mongolie), les scythes ont fait grande impression aux Grecs durant la fin de l'époque archaïque et le début de l'époque classique car les peintures sur vases montrent fréquemment des combattants portant le costume scythe et un arc ainsi qu'une petite hache. L'arc scythe est un arc composite à double courbure. Les Athéniens semblent tout particulièrement en avoir fait usage, et on sait qu'ils faisaient office en tant qu'esclaves d'agents de police à Athènes, sous la direction d'un superviseur grec.

-Thrasy-

Tien... On dirait un de mes chiton disparu

Ah bon ? Ah

A mon avis il est à Lyon celui-là.

-Thrasy-

Il m'en manque à l’appelle plusieurs que Gaêl m'avais empreinté, le rouge de la photo, un vert avec broche laiton et galon. Les exomides sont bien la en revanche.

Pareille, mon chiton noir a clef grec avec les broches en forme de pieuvre, manquant a l’appelle, bref, je suis a poile de chiton
Je veux bien prêter du matos, mais il s'apelle reviens surtout que j'en aurais besoin pour moi, quand même

Je me souviens de ce chiton noir mais ça fait un sacré moment que je ne l'ai point vu. Il est possible que Makarios l'ait chez lui (à vérifier) mais là encore je pense qu'il a du finir dans la caisse costume qui se trouve à Lyon.

Bon si tu as des exomides c'est déjà pas mal. Tu penses avoir le temps de refaire un chiton d'ici là ? Ou il faudra que l'on habille le tailleur ?

-Thrasy-

Ha ha non !
Ici, il me reste ma chlamyde, un linotorax, 2 exomides de clodo, un chiton "court sur burnes" on ne peu plus sommaire et 3 chitons plutôt bourges dont le noir légé que je portais au symposium.
Je devrais par ailleurs récupérer mon himation blanc, mon gris.
Le truc que j'ai pas perdu de vus... c'est ma bourse et mes pièces !

Ha oui c'est embêtant pour un marchand athénien ça...

D'ailleurs tu n'étais pas sensé en avoir des kilos en Savoie, des monnaies de plomb ?

Moi c'est pareil, Makarios me faisait remarquer l'autre jour à Olbia que nous avions il y a trois ans acheter quelques répliques de monnaies massaliotes à la buvette mais aujourd'hui plus moyen de remettre la main dessus. Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'elles sont devenues. Bon il me reste celles de ton GN et j'ai fait quelques achats à Olympie dont je pense qu'ils t'intéresseront...

-Thrasy-

j'ai deux exemplaire de ces monnaies, plus quelques autres répliques.
Pour se qui est des pièces des kits de l'époque, oui, j'en est en grosse quantité, particulièrement les pièces d'Athene et de Corinthe.

Ce serait pas mal que tu arrives à les récupérer, il y aurait je pense beaucoup à faire. Que chacun t'en achète une dizaine ou que ce soit auprès de l'asso, permettrait de bien compléter l'équipement de tous et de faire un petit apport financier.

-Thrasy-

Tout est envisageable.
J'ai également conservé les moules.

Ah ça c'est une bonne nouvelle !

Cela permettrait d'envisager à terme de nouveaux tirages d'autant que Lykosias a des stocks de plomb dont il ne sait que faire paraît-il

-Thrasy-

En effets.
Après ça demande un minimum de matos pour fondre efficacement le plomb. Mais rien d’insurmontable.

Effectivement j'ai environ 15 kg à la maison, mais il va falloir l'épurer